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Psychologie moderne

Comme vous l'aimez : L'influence sociale à travers les majorités et les minorités. Partie deux.

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Approche consensuelle pour expliquer l'influence sociale

Afin d'expliquer les résultats sur l'influence sociale des majorités, plusieurs théories ont été développées, dont la discussion détaillée dépasserait ce cadre (un aperçu de l'état actuel de la recherche peut être trouvé, par exemple, dans Erb & Bohner, 2010). Une explication possible repose sur l'idée que les gens s'identifient aux majorités, parce que les majorités jouissent souvent d'un statut social plus élevé que les "dissidents" de la minorité (p. ex. Mackie, 1987 ; Turner, 1991) et que le conflit avec les majorités est perçu comme déplaisant, car l'écart avec le consensus dominant est souvent évalué de façon négative (p. ex. Levine, 1989).

Pour résoudre le conflit, les gens peuvent, sans réfléchir davantage à la position correcte, adopter l'opinion de la majorité, même s'ils ne sont pas vraiment convaincus de sa position (Moscovici, 1980). Ce type de " conformité " à l'influence des majorités est empiriquement bien documenté (p. ex. Wood, Lundgren, Ouellette, Busceme et Blackstone, 1994). Ces idées peuvent ensuite être utilisées avec succès pour expliquer comment l'influence des majorités se produit dans des situations telles que celles produites dans les expériences d'Asch (1952).

Toutefois, ces approches explicatives sont fondées sur des hypothèses qui ne sont pas nécessairement fournies dans toutes les situations. Dans notre premier exemple, par exemple, la condition selon laquelle le conflit avec 92 % des consommateurs de crèmes faciales convaincus qu'ils sont convaincus aurait des conséquences négatives pour vous si vous choisissez une autre crème n'est pas presque prise pour acquis. Et dans quelle mesure les clients potentiels devraient-ils ressentir le besoin de s'identifier à ce groupe de clients satisfaits, défini de manière abstraite ?

L'approche consensuelle (p. ex. Erb & Bohner, 2010) offre l'occasion d'expliquer l'influence sociale des majorités sans avoir à recourir à des facteurs comme l'identification, le statut social ou les conflits. Dans ce cas, le degré de consensus est utilisé comme variable clé pour expliquer l'influence sociale. Bien entendu, les minorités et les majorités peuvent différer dans des contextes sociaux concrets en ce sens qu'elles déclenchent des conflits à des degrés divers, qu'elles ont un statut social élevé (par exemple, les prix Nobel) ou faible (par exemple, les communistes), ou qu'elles représentent des objectifs d'identification autrement intéressants, etc. L'influence de ces facteurs n'est pas non plus remise en question à cet égard. L'approche consensuelle, en revanche, remet en question l'hypothèse selon laquelle elles sont nécessaires pour expliquer l'influence des minorités et des majorités.

  • Selon l'approche consensuelle, le consensus est la caractéristique décisive qui distingue les minorités des majorités : le consensus sur une position minoritaire ne peut jamais être supérieur au consensus sur une position majoritaire. La majorité est nécessairement plus grande que la minorité (Kruglanski & Mackie, 1990). Par conséquent, les positions majoritaires représentent un consensus élevé et les positions minoritaires un consensus faible. Par conséquent, le consensus dominant devient la variable clé pour expliquer l'influence de la minorité et de la majorité. La question empirique est maintenant de savoir si l'influence sociale est possible sur la base d'informations consensuelles, adaptées à des facteurs tels que l'identification, le statut social, les conflits et autres (Erb & Bohner, 2010).
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Les premières études sur l'approche fondée sur le consensus (p. ex. Erb, Bohner, Schmälzle et Rank, 1998) ont également montré qu'un consensus élevé est indépendant de facteurs tels que les conflits ou la détermination de l'influence sociale. Par exemple, Vpn a reçu des informations sur un projet de construction à Rotterdam qui aurait été soutenu par une minorité (15 %) ou une majorité (85 %) de citoyens de Rotterdam. Comme l'argument était fictif, il ne pouvait y avoir de conflit entre les convictions du groupe influent et celles de VPn. De plus, un groupe abstrait de citoyens de Rotterdam ne représentait pas un groupe " de haut niveau " qui aurait pu être l'objectif de l'identification. Toutefois, il est plus probable que VPn aurait accepté le projet de construction si la majorité avait voté en sa faveur.

Ils ont rejeté le projet si seulement une minorité le soutenait. De toute évidence, des facteurs sociaux tels que l'identification, un statut élevé ou un conflit, même s'ils sont suffisants, ne sont pas nécessaires pour expliquer l'influence des majorités sur les attitudes subjectives. cet égard, l'approche consensuelle offre une explication relativement parcimonieuse de l'influence des majorités.

La suite doit être....