Notre équipe: Dzidziguri Anna, Ahmadullin Timur, Ermakova Maria, Naida Maria, Serebrennikova M., Gordeeva E., Davidenko L.
Chaque époque et chaque génération a son genre du héros. Le typage littéraire d’un “petit homme” réflète les relations entre la société et l’individu en mettant en relief les vertues et les vices. Ainsi un type banale et sans prétantions devient le croisement artistique des cultures et des époques différantes. Et ce n’est pas par hazard, que les grands maîtres de la littérature tels que Tchékhov et Zola ont crée toute une galerie de héros, qu’on peut nommer “les petits gens”. Leurs images indluent sur les âmes des lecteurs, ce qui souligne la grandeur de la littérature comme un art tant que la genie des artistes de la grande parole.
Dans l’espace littéraire il y a des sujets, qui puissant surmonter même le Temps, séparer les amis ou, au contraire, unir les opposants par l’impulsion de l’esprit. Tel est le sujet d’un “petit homme” dans la littérature. L’humilité et l’insolation de la personne, sa pauvreté et sa modestie deviennent une réflexion pathétique de la grandeur jamais retrouvée. L’attouchement au sujet d’un “petit homme” – c’est l’entrée immédiate dans la structure des relations d’un homme et d’une société. On ne pourrait pas donner la définition précise du terme “petit homme”: le concept avait paru il y a longtemps; mais le héros lui-même, sa perception évoluent à mesure que les époques se changent et qu’elles reflètent les réalités et les particularités de la conscience appropriée. Il serait bien facile d’apercevoir que chaque période du développement littéraire ait laissé pour nous, lecteurs, les portraits des héros, dont nous pouvons deviner les traits typiques d’un “petit homme”: faible et désespéré, écrasé par le travail dur, par les circonstances de la vie ou par un accident tragique.
Les Grands Maitres de la littérature –Anton Tchékhov (1860-1904) et Émile Zola (1840-1902) ont dressé ce portrait sur la toile noire de leurs destins avec une force étonnante. La concision, l’illusion de la simplicité, la transparence du texte créent une tragédie exceptionnelle de la vie d’Iona (“Toska”, Tchekhov) et celle de Jean-Louis Lacure (“La mort du paysan”, Zola).
Dans la littérature russe la définition un “petit homme” a paru dans l’article de V.G. Belinskiy, qui avait eu pour bût l’analyse du texte de la comédie “Gorie ot uma”(1840). La littérature française ne possède pas de définition analogique.
Le vieux cocher n’a personne qui puisse partager son chagrin (son fils est mort). Iona essaie de parler avec un militaire, qu’il emmène chez soi. D’abord, “rien ne sortait de sa gorge, sauf une sorte de reniflement”, ensuite, le cocher, s’étant donné de la force, a dit, à propos, que son fils avait été mort, qu’il était resté trois jours à l’hôpital et après il est mort.
Mais le militaire ne semblait pas s’intéresser ni au cocher ni à son fils. Les autres passagers, eux, non plus n’avaient voulu écouter le récit du cocher. Même le jeune cocher n’eut aucun intérêt aux souffrances de son voisin, ni à son drame personnel. Le vieux Iona était trop dérisoire, misérable, nul! Il y avait des milliers, comme lui, et chacun d’eux avait son angoisse à lui. Et il confia tous les malheurs à son cheval.
Lacur qui a soixante-dix ans, doit, lui aussi, passer en solitude une étape difficile de sa vie. Ses enfants ne restent pas les nuits près de son lit, “deux fils et une fille passent une minute au lit du malade”. Ils ne peuvent pas râter la moisson, et, de plus, ils ne sont pas pressés d’aller six lieues dans les deux sens jusqu’à la ville voisine de Rougemont pour appeler le docteur. Le vieil homme lui-même ne veut pas que quelquq’un aille chercher un médecin, non seulement parce que cela peut amener à perdre une journée de travail sur le terrain, mais aussi parce qu’une visite chez le médecin “coûtera un joli centime”
C’est justement la solitude, qui unit la vie d’Ione et de celle de Jean-Louis. Malgré le fait que le vieux Lacur a une famille: des enfants et un petit-fils, il est seul, comme le cocher Ione, qui a pour la famille “la mère -la Terre- humide”.
Ces héros symbolisent le portrait d’un “petit homme”. D’abord, car ils sont en bas de l’escalier social. De plus, ils se sont soumis aux circonstances de la vie, mais pas à la suite du développement de l’esprit, mais, par contre, puisqu’ils étaient abattus par malheur, écrasé par la vie. Enfin ces personnages ne jouent pas de grands rôles dans la société, dans le destin de l’humanité. Ce sont les gens simples, pareils à ceux qui demeurèrent avant eux et également à ceux qui demeureront après: ceux, qui vivent d’une saisons douce à une moisson, d’un passage à un autre.
Pourtant ce fait, qu’ils sont de “petits gens” ne les caractérise absolument pas du point de vue négative. Lisant les recits, nous éprouvons plutôt de la sympathie, car ces gens – là auraient pu découvrir leurs talents, leurs capacités, mais celà ne s’était pas produit autant qu’ils n’aient pu rien changer. Bien que les types créés par Tchekhov et Zola soient originaux , ils sont tout de mème typiques et identifiables sur une toile dramatique de l’époque.
Mais feuilletons encore les textes des écrivains russesm et français pour plonger dans le monde des deux Grands Artistes. Et voilà, devant nous, les autres œuvres des auteurs, mais il n’y a plus de héros, mais ce sont les héroïnes, qui surgissent sur la scè ne…
Le récit de Tchekhov “Razmaznya” – c’est une histoire sans prétentions, mais dont l’écrivain pose une question très importante du point de vue morale et éthique: “il est bien facile d’être fort dans ce monde-là!” Mais qui est vraiment Fort dans la vie?
Le récit commence par la scène de la vie quotidienne – celle du payement des salaires à la gouvernante. Le maître de la maison appelle Julia Vassilievna dans son bureau pour lui payer les deux mois du travail. Cependant il ne lui pqye pas tout l’argent, mais commence à faire de longues calculations et pas en faveur de la gouvernante. Donc, il ne reste plus que 11 roubles sur les 80 promis. Julia Vassilievna tolère l’intimidation sans pitié, seules l’expression du visage et la toux nerveuse révèlent les sentiments de la jeune femme.C’est alors que le fort maître de la maison exerce un pouvoir absolu sur la femme, car il est capable de la manipuler. Mais si un homme est vraiment fort, va-t-il se faire respecter en face de celle qui est plus faible? Non, bien sur, car la puissance se base non pas sur la force physique, ni sur le pouvoir, mais elle est au fond de l’âme. Julia Vassilievna a choisi le calme et l’humilité. En manifestant sa douceur, elle est devenue plus forte, que son patron.
Les événements du récit reflètent les réalités de la vie de l’époque: chaque fille aurait pu être à la place de la gouvernante. Tchekhov nous dessine l’image de la personne, prise par esclavage. D’une part, il nous parait, que Julia n’eut pas pu se défendre, ayant soumise au supérieur. D’autre part, la jeune fille fut absolument sincère. Son âme est pure. Elle ne connait ni la dérision, ni la blague méchante. Elle est incapable de résister à la société, vu manqué de moyens, donc elle aussi est représentante d’un “petit homme”. Pourtant il est impossible de la nommer “pauvre”.
L’écrivain français E. Zola “Sœur-des-pauvres” présente dans son conte littéraire une histoire magique d’une pauvre petite fille. La Vierge Marie offre à la fille un “sou celeste” qui pouvait multiplier la fortune en plusieurs fois: “Et elle le lui donna. C’était un vieux sou de cuivre jaune, rongé sur les bords, percé au milieu d’un trou large comme une grosse lentille. Il était si usé, qu’on ne pouvait savoir de quel pays il venait, si ce n’est qu’on voyait encore, sur une des faces, une couronne de rayons à demi effacée. C’était peut-être là quelque monnaie des cieux”. Ainsi, l’enfant est confronté à un choix difficile entre la tentation et la clémence. La pureté de l’âme, le véritable amour pour les gens transforme le cœur de la Sœur-des-pauvres vers tous ceux qui en besoin. Peut-être que la fille a une part de naïveté, de simplicité enfantine, mais cela a fait d’elle une bonne messagère, jetant la lumière du bonheur et de la gratitude dans tout le pays.
Le genre d’un conte implique l’utilisation d’éléments magiques et une sorte d’hyperbole. Il peut sembler que la capacité d’une petite à une telle compassion et “clémence” soit également exagérée. Mais la sincérité des intentions de l’héroïne fait croire le contraire. Ce travail porte sur une vraie vertu chrétienne, sur la fidélité à soi-même.
Comment ça se fait, que le mot “petit homme” cache en soi des individus forts? Les actes les plus remarquables de la vie ont pour base la Vérité. Nos héros n’avaient pas une goutte de méchanceté: ils agissaient par la volonté de leur âme. Seul profondément caché dans le cœur peut transmettre la Vérité.
L’idée d’un “petit homme” définit bien les vices desgens aussi bien qu’elle prête attention aux couches descendantes de la société. Elle nous inspire à dialoguer avec soi. Cette conversation sincère permet à découvrir notre subconscient, nous apprendra l’honnêteté et lan douceur, de plus elle nous montre le niveau de notre morale. Tout en suivant le chemin d’un “petit homme” on finit par acquérir une compréhension de soi.
L’image des héros, dont les destins sont au fond de notre analyse scientifique et littéraire, de toute façon est liée à la notion de la pauvreté, de la faible position sociale, de sans protection, du destin de devenir finalement victime de la société. Il est bien intéressant, que ce type de héros littéraire ait surgi avec la naissance du réalisme, aspirant à donner l’image réelle de la vie.
Aujourd’hui ce terme a de plus en plus d’importance pour les lecteurs: la richesse et la pauvreté ne paraissent plus comme catégories de la prospérité et de la fortune, mais plutôt comme ceux du développement moral et spirituel de l’individu. C’est peut-être le type, qui n’aie pas besoin de nous, mais dont nous avons besoin, nous, les lecteurs: moins de frémissements et de compassion dans nos cœurs, plus d’indifférence et de froideur –cruauté. On s’en va plus loin de l’époque, ou on avait pu rencontrer notre héros - martyr presque partout; notre vie devient de plus en plus confortable, et on pleure de lus en plus rare sur la douleur des autres. Et si on va oublier de compatir? Et le “petit homme” de nos jours, étant rassasié et trouvant la prospérité et l’aisance, ne nous prive-t-il pas de la possibilité de rester l’Individu?
Littérature:
http://az.lib.ru/b/belinskij_w_g/text_0020.shtml
http://az.lib.ru/z/zolja_e/text_1895_smert_krestianina-oldorfo.shtml
http://az.lib.ru/z/zolja_e/text_107_soeur-des-pauvres-oldorfo.shtml