C'est comme ça que j'ai marché le long du mur, en gardant mes mains sur la maçonnerie. J'ai eu l'impression que la personne qui avait commencé le jeu allait faire évaporer le mur dès que j'aurais enlevé ma main. Au moins comme ça, tu sauras si je tourne en rond. Mais jusqu'à présent, il n'y a pas eu un seul virage.
-L'essentiel est de ne pas perdre le contrôle. Vous êtes un homme ? Mec ! Alors agis comme un homme ! - J'ai grogné sous mon nez. - Je vais sortir ! Я...
Ow ! J'ai enlevé ma main du mur parce que j'ai senti quelque chose se couper soudainement dans la paume de ma main. Qu'est-ce que ça pourrait être ? J'ai essayé de toucher la maçonnerie, mais je ne sentais pas le support à portée de main. Seulement le vide. Nous sommes arrivés.
C'est drôle, n'est-ce pas ?! Qui s'amuse autant ? Fais-toi prendre, espèce de farceur. Je vais t'arracher la peau. Je vais te rafraîchir. Oui, vous allez tous à.... - Je crie dans l'obscurité, libérant toute la peur et la colère accumulées.
Un peu calmé, j'ai piétiné avec mon pied et j'ai marché en avant. Quand j'étais là, l'expression m'a aidé : le mouvement, c'est la vie. Tiens, ça m'aiderait aussi. Il le fera ! Ça m'aidera à m'en sortir. Allons-y ! Seulement en avant.
***
Je ne sais pas depuis combien de temps je bouge mes jambes comme ça. Quelques heures, je suppose. J'ai même eu le temps de me reposer, pas physiquement, mais moralement. C'est difficile de me contrôler dans une telle situation, mais les arrêts pour me vider la tête m'ont un peu aidé. Bizarrement, je n'ai pas envie de dormir ou de manger, bien que j'étais assez nerveuse et que je courais bien.
Plusieurs fois, j'ai essayé de disperser l'obscurité, et j'ai même réussi quelque chose. Bref, pendant un court instant, je pouvais voir mes mains ou c'était une hallucination. Bien sûr, je ne peux pas répondre avec confiance. La seule chose dont on peut être sûr, c'est que les Ténèbres sont palpables.
Une autre pause que j'ai rencontrée alors que j'étais assise sur le sol. J'avais les jambes fatiguées, le dos et le cou endormis. Allongé sur le sol, j'ai tendu les bras et couvert mes yeux pendant un moment, et quand je les ai ouverts, j'ai vu quelque chose briller au loin. En un instant, j'ai sauté et j'ai couru vers la seule source de lumière.
"Loin d'ici ? C'est la sortie ? - L'idée me trottait dans la tête.
Finalement, j'ai atteint la source de lumière. Il y avait une étrange structure devant moi. Quelque chose ressemblait à un fer de lance ou à une pyramide pointue à trois côtés, inclinée sur l'un des bords. A en juger par le lustre, le matériau dont est faite la construction est le métal. Mais je peux me tromper. Après tout, le granit ou toute autre pierre bien polie peut aussi parfaitement réfléchir la lumière. Sur la plus grande facette étaient gravés quelques symboles, scintillants d'une teinte bleutée. Cette lumière était séduisante. J'ai été pris dedans. Et c'était très difficile d'y résister. J'ai fait un pas, l'autre pas. Et puis.... Je ne sais pas ce qui s'est passé ensuite.
L'explosion ! Cascade d'images, de sons, de goûts. C'était un cauchemar. J'ai vu... la guerre. Génocide. Des bulles. Des bulles de savon ? Sparks ? Et qu'est-ce que c'est que cette pierre de rubis brillante ? Aaaaaaa.... Ma tête était déchirée par un mélange d'images. Mais ils n'arrêtaient pas de venir. Il y avait des lignes, des points brillants, des symboles. Je ne comprenais plus rien, je me suis juste donné à ce sentiment, à ce flux qui ne s'arrêtait pas. La dernière chose qui m'est venue à l'esprit, c'est l'idée de " Briser les plans ! Une pensée étrange se répétait et se répétait. Nabatom m'a traversé l'esprit de plus en plus fortement.
"Cassez les plans !
Assez. Assez. Il faut qu'on s'échappe. Il faut qu'on bouge. Le mouvement, c'est la vie !
"Entendez les plans !
Arrêtez ! Arrêtez ! Oui, c'est vrai ! Nous avons réussi à faire demi-tour. Encore une fois.
"TU VAS BRISER LES PLANS !
Encore et encore, encore et encore. А ? Est-ce que je tombe ?
"TU VAS BRISER LES PLANS !
-Arrêtez ! Arrêtez ! - J'ai crié, tombant sur le sol en pierre de la chambre du garçon.
En conduisant, je suis sorti de la couverture bouclée et j'ai regardé autour de moi, respirant l'air profondément et rapidement.
J'étais endormi ? J'étais endormi tout ce temps ? C'était un rêve ?
Assis par terre, je fixais stupidement mon lit. Mon cœur battait impitoyablement dans ma poitrine, mais maintenant que tout le monde était assis, je pouvais me calmer. L'horloge indiquait trois nuits. Tout, comme toujours. J'étais dans ma chambre. Il n'y avait pas de couloir. Il n'y avait pas de pyramide, c'était juste un rêve, inspiré par une promenade dans le château. Maintenant, je me souviens très bien quand je suis arrivé dans le salon avec un livre sur l'histoire de Poudlard. La voilà, au fait. Il a dû s'endormir inaperçu.
Alors que je m'essuyais les yeux, j'étais étonné de l'humidité et de l'odeur du métal pendant que je brûlais le reste de mon sommeil. Pourquoi mes mains sont mouillées ? En regardant ma paume sous la veilleuse, j'étais enflée. Elle était couverte de sang. Il y avait une plaie profonde le long de la plaie, d'où le sang s'écoulait encore. C'est pas possible !