Найти тему
espace enchanteur, la science

Puzzles non résolus sur Mercure. Partie 1

Samedi verra le lancement du troisième vaisseau spatial de l'histoire de Mercure sous la forme de BepiColombo. La planète intérieure sera à l'avant-scène de la recherche.

source: https://pixabay.com/ru/photos/%D0%B0%D1%81%D1%82%D1%80%D0%BE%D0%BD%D0%BE%D0%BC%D0%B8%D1%8F-%D0%BF%D1%80%D0%BE%D1%81%D1%82%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%81%D1%82%D0%B2%D0%BE-%D0%BB%D1%83%D0%BD%D0%B0-3209688/
source: https://pixabay.com/ru/photos/%D0%B0%D1%81%D1%82%D1%80%D0%BE%D0%BD%D0%BE%D0%BC%D0%B8%D1%8F-%D0%BF%D1%80%D0%BE%D1%81%D1%82%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%81%D1%82%D0%B2%D0%BE-%D0%BB%D1%83%D0%BD%D0%B0-3209688/

Si vous voulez voir Mercure, vous devez regarder attentivement : presque timidement, la planète glisse à l'horizon pendant quelques minutes avant que le soleil levant n'éclipse désespérément le petit point. En option, Mercure reste dans le ciel du soir pendant quelques minutes après le coucher du soleil, même avant le coucher du soleil. La planète connue depuis l'antiquité porte le destin d'être toujours proche des projecteurs jusqu'à aujourd'hui. En 1997, le magazine "Scientific American" l'a qualifiée de "planète oubliée". Si BepiColombo, le troisième engin spatial du monde, part pour lui samedi, la planète devrait se rapprocher un peu plus des projecteurs de la science, du moins lorsque l'engin spatial atteindra sa destination après sept ans de voyage.

BepiColombo est un exploit : jamais auparavant les ingénieurs européens ou japonais n'avaient construit une sonde spatiale pour les conditions extrêmes du mercure. Le soleil brûle dix fois plus intensément que près de la Terre. De plus, Mercure tourne autour du Soleil si vite qu'il faut plus d'énergie pour l'atteindre qu'un voyage à Pluton. BepiColombo doit alors prendre de l'élan plusieurs fois, une fois sur Terre, deux fois sur Vénus et finalement six fois sur Mercure lui-même, jusqu'à ce que la sonde entre enfin en orbite le 5 décembre 2025. Quelques semaines plus tôt, la "Mine" appelée Orbite Magnétosphérique Japonaise doit être séparée de l'Orbite Planétaire Européenne, qui orbite Mercure sur des orbites très différentes.

Les chercheurs planétaires attendent déjà avec impatience, car Mercure est devenu le secret préféré de nombreux chercheurs ces dernières années : ils veulent apprendre quelque chose sur l'origine des planètes ici, récemment aussi sur la vie possible sur des exoplanètes exotiques, qui orbitent autour de leurs étoiles souvent plus faibles, ainsi que sur l'orbite du Mercure autour du Soleil.

Volcans, cratères, cratères, cratères, trous

La première visite d'une sonde spatiale a d'abord révélé une planète ennuyeuse : en 1974, la mission Mariner 10 de la NASA a dépassé pour la première fois Mercure. Les chercheurs ont vu une surface nue, dessinée par des cratères de météorites et des volcans, mais apparemment inchangée depuis quatre milliards d'années, en bref : Mercure ressemble à un monde géologiquement mort comme la lune de la terre. Seul le champ magnétique détecté par Mariner 10 a fait s'asseoir les gens et les a fait remarquer : sa force est d'au moins un centime du champ magnétique terrestre, mais elle n'est pas due à une si petite planète et on la cherche en vain sur des corps beaucoup plus grands que Mars et Vénus. Mais la découverte n'a pas suffi à accorder plus d'attention à Mercure au cours des trois décennies suivantes. La planète s'est perdue de vue.

Ce n'est qu'en 2004 que la sonde Messenger de la NASA a été lancée sur Mercury, qui, contrairement à Mariner 10, a non seulement passé, mais est également entrée en orbite en 2011. Ce que ce vaisseau spatial a découvert au cours des quatre années suivantes a ébranlé l'image de la planète géologiquement morte et ennuyeuse : alors que Mariner 10 était incapable de photographier même la moitié de la surface, le nouveau vaisseau spatial de la NASA a révélé un monde en deux parties. Le nord de Mercure a été fortement cratère depuis que la planète s'est formée il y a 4,5 milliards d'années ; le sud, cependant, a dû être remodelé par des volcans environ 700 millions d'années plus tard.

En 2014, des chercheurs britanniques ont trouvé une surprise avec la caméra de Messenger : dans des images haute résolution de l'hémisphère nord, ils ont examiné les points lumineux précédemment connus qui n'avaient jamais été photographiés de façon aussi détaillée. Maintenant, on a découvert que les taches sont en fait des trous à la surface de Mercure. Puisqu'ils se produisent principalement dans les cratères d'impact et presque jamais dans les roches volcaniques - et en même temps beaucoup de cratères chevauchent le mercure - les chercheurs les considèrent comme un phénomène relativement jeune.

Comme le mercure tourne très lentement autour de son axe - seulement une fois tous les 59 jours terrestres - la surface reste exposée à une lumière solaire intense pendant très longtemps, ce qui peut provoquer l'évaporation des minéraux soufrés sous la surface et éclater en gaz. BepiColombo devrait pouvoir vérifier cette hypothèse. Si les trous de Mercure étaient vraiment un phénomène géologiquement jeune, ils auraient changé depuis la fin de la mission de Messenger en 2015 : "Si quelque chose avait changé, ce serait bien sûr une petite sensation", dit Johannes Benkhoff, missionnaire scientifique chez BepiColombo. "Parce que cela signifierait qu'il y a encore de l'activité géologique sur Mercure aujourd'hui."

à suivre https://zen.yandex.ru/media/id/5d92cd12ddfef600af16d6a9/puzzles-non-rsolus-sur-mercure-partie-2-5d95d3ee9c944600ad74524f