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Espace de connexion.

Les données générées par les agences spatiales nécessitent des investissements dans les infrastructures terrestres et spatiales, sur la Lune, sur Mars et peut-être dans une plus grande partie du système solaire.

Les centres d'observation de la Terre, les centres d'observation du réchauffement climatique et les villes intelligentes sont des exemples de domaines qui bénéficient des centres de calcul spatial gérés par les agences spatiales, de l'Internet interplanétaire et du réseau interplanétaire Deep Space WiFi.

Les centres de données, qui seront situés sur Mars, sur la Lune et dans l'espace dans un avenir pas trop lointain, nécessiteront des solutions et des normes spécifiques ; en particulier, pour ceux qui se trouvent dans l'espace, certains aspects liés aux effets des rayonnements sur les dispositifs électroniques devront être résolus, mais il n'y aura guère de différence entre satellites et centres de données dans l'espace.

Vinton G. Cerf, l'un des chercheurs impliqués dans la conception du réseau militaire ARPANET, dont l'héritage est l'Internet, travaille avec des experts du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA sur un programme Internet interplanétaire, InterPlanetNet (IPN). Le Cerf estime que d'ici 2020, la communication avec les sondes spatiales ne sera pas sans fil, mais sera basée sur une technologie optique qui transmettra une plus grande capacité de données par seconde. D'ici 2040, l'Internet interplanétaire pourrait déjà disposer d'un réseau de satellites qui constituerait son épine dorsale. L'IPN sera une révolution technologique qui déclenchera l'exploration spatiale.

Le système de communication mis au point par la NASA s'appelle LCRD et est capable de coder les données dans un faisceau lumineux. Selon la société américaine, l'utilisation de lasers permet d'encoder et de transmettre des données à des vitesses 10 à 100 fois plus rapides que les systèmes radio.

LCRD disposera de deux terminaux de communications optiques hébergés dans l'espace sur un seul satellite de communications commerciales et de deux terminaux de communications optiques en Californie du Sud et à Hawaii. Ce système LCRD sera installé sur la Station spatiale internationale en 2021, où un gigaoctet de communication par seconde sera réalisé. La NASA testera ensuite l'efficacité de cette technologie Internet dans l'espace pendant plusieurs années.

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La NASA prévoit faire le premier pas vers la mise en œuvre de cette technologie en 2019, lorsque le Goddar Space Flight Center enverra des signaux de la Californie vers un satellite géostationnaire situé à 40 000 km de là. Et il y aura des signaux laser

Trois ans plus tard, un vaisseau spatial se rendra à un astéroïde métallique pour tester la communication laser à une plus grande distance que le LCRD. La technologie, qui code les données dans un faisceau de lumière, devrait transmettre rapidement dans l'espace parce qu'il n'y a pas d'obstacles comme les nuages ou les phénomènes météorologiques, comme c'est le cas sur Terre.

2009 Premiers pas effectifs

Fin octobre 2009, un robot Lego a emménagé dans le centre d'opérations européen en Allemagne. Quelqu'un le contrôlait à distance, mais cette personne n'était pas sur Terre : c'était un astronaute à l'intérieur de la Station spatiale internationale, qui orbite autour de la planète à une altitude d'environ 400 kilomètres. Cet épisode sans précédent faisait partie des essais de la NASA et de l'Agence spatiale européenne, qui ont testé une nouvelle technologie de communication spatiale. Bref, c'est ce que l'Internet interplanétaire pourrait devenir à l'avenir.

L'expérience a été menée en utilisant le protocole DTN (Tolerant Disruption Network). Il s'inspire du fonctionnement d'Internet sur Terre, mais doit résoudre les problèmes de ce type de communication dans l'espace. Les grandes distances nous obligent à compter sur une "longue et fine chaîne d'information".

Il existe actuellement plus de 46 agences spatiales dans le monde, mais seuls les 24 pays disposant des ressources les plus importantes sont associés aux réunions de l'IAA (International Academy of Astronautics).

L'Amérique latine compte 10 agences spatiales (Argentine, Brésil, Brésil, Pérou, Chili, Colombie, Colombie, Venezuela, Bolivie, Mexique, Équateur et Paraguay), dans certains cas même des pays connaissant des problèmes économiques majeurs, mais ces pays sont conscients de l'importance de l'exploration spatiale.

Depuis l'an 2000, le phénomène de l'externalisation s'est étendu à pratiquement toutes les activités humaines dans le monde, ce que nous appelons " tout comme un service " (XaaaS ou Everything as a service). Même si les activités spatiales sont externalisées, par exemple, l'US-NASA utilisera les services de Boeing et de Space X pour permettre la réactivation.