Depuis plusieurs siècles, les scientifiques tentent de trouver un moyen de prévoir le temps et d'établir des prévisions météorologiques dans un proche avenir. Les avantages d'une telle connaissance étaient très souvent cruciaux dans la vie des gens. C'est pourquoi de grands scientifiques ont essayé de trouver une solution à ce problème. Galilée fut l'un des premiers inventeurs à avoir proposé l'idée de créer un tel dispositif comme baromètre; toutefois, son idée ne fut réalisée qu'en 1643 par ses célèbres étudiants Viviani et Evangelisto Torricelli.
Toricelli a toujours fait partie de l'histoire en tant qu'homme qui a prouvé l'existence d'une chose telle que la pression atmosphérique. Il a d'abord formulé l'hypothèse qu'une personne vit au fond de l'océan atmosphérique, exerçant constamment une certaine pression sur elle, et a suggéré à l'un de ses étudiants de mesurer sa taille avec un tube scellé rempli de mercure.
Lorsque le tube a été renversé dans un récipient contenant du mercure, la substance est restée à une certaine hauteur et un espace vide est apparu au-dessus du mercure dans le tube.
C'est lors de cette expérience que le premier baromètre ancien a été conçu. Cette expérience, menée par Torricelli en 1643, a marqué le début de la météorologie scientifique.
Le baromètre à mercure est très précis dans la mesure de la pression atmosphérique et est largement utilisé en météorologie. Presque toutes les stations météorologiques disposent d'un tel baromètre. Dans le même temps, le baromètre à mercure a pour principal inconvénient sa conception. Il ne permet pas l'utilisation de l'appareil dans la vie quotidienne, car il existe une forte probabilité de fuite de mercure, qui est nocive pour la santé humaine.
Deux décennies plus tard, le tuyau Torricelli a permis à Pascal de prouver l’existence de la pression atmosphérique. Cette découverte revêt une importance extraordinaire car Pascal a su trouver un lien entre la pression et les conditions météorologiques changeantes. Presque simultanément, Descartes a proposé de mesurer la pression atmosphérique à différentes hauteurs.
En 1670, Robert Hook, un scientifique anglais bien connu, a créé une échelle barométrique dans laquelle une basse pression indiquait une tempête et une pluie, et une pression élevée un temps sec et ensoleillé. Un objet aussi ancien est devenu le prototype des baromètres modernes. En 1665, le scientifique britannique Robert Boyle prouva qu'une certaine masse de gaz à température constante avait une valeur constante.
L’invention du baromètre à eau créé par Otto von Guerick a été d’une importance particulière. Cet inventeur a laissé l’eau d’une cuve spéciale pénétrer dans le navire sous vide et a commencé à le soulever. Ces expériences se sont terminées par l’apparition du premier baromètre à eau, constitué d’une figure en bois flottant à la surface de l’eau dans la partie supérieure du tube sous vide. Un tel dispositif indiquait le niveau de pression atmosphérique.
Guericke a d'abord associé la pression atmosphérique à des phénomènes météorologiques et a réussi à prouver que tous les changements du niveau de l'eau et les fluctuations de sa hauteur dans le tube dépendaient d'une cause externe spécifique. Auparavant, on croyait que la hauteur de la colonne d'eau était associée à la peur naturelle de l'espace vide, mais Gerike a décrit ce processus comme l'existence d'un équilibre entre la pression atmosphérique et la pression de la colonne d'eau. Ainsi, non seulement il a surmonté l'erreur qui était considérée comme vraie pendant plusieurs siècles, mais il a également fondé les principes de la prévision scientifique des conditions météorologiques.
Au 17ème siècle, le grand mathématicien et physicien allemand Gottfried Wilhelm von Leibniz a exprimé l’idée de créer un baromètre anéroïde, mais ne l’a pas construit. Du grec, "anéroïde" se traduit littéralement par "anhydre". Cela signifie que le baromètre anéroïde n'utilise pas de mercure pour mesurer la pression atmosphérique. Le premier baromètre anéroïde au monde a été construit en 1847 par l'ingénieur français Lucien Vidi.
Le détail principal du baromètre anéroïde est un cylindre métallique scellé avec une surface ondulée, à partir de laquelle un certain volume d’air est pompé, c.-à-d. il y a de l'air évacué à l'intérieur. Si la pression atmosphérique est augmentée, le cylindre est comprimé et si la pression est réduite, il se dilate. Les baromètres anéroïdes ont une précision inférieure à celle des baromètres à mercure pour mesurer la pression atmosphérique. L'erreur des mesures est comprise entre 1 et 2 mbar. Le grand avantage du baromètre anéroïde est sa mobilité et son utilisation en toute sécurité à la maison.