Le cheval est l'un des animaux les plus maltraités par l'homme qui existe, bien qu'il soit le protagoniste d'événements légendaires, de mythes, d'histoire et que la civilisation ait voyagé sur leur dos, l'homme a seulement utilisé le cheval pour son propre bénéfice, et malgré notre foi en de grands maîtres dans l'art de monter, nous devons commencer à présumer que le cheval est le système qui soumet à votre volonté en utilisant plus ou moins finement la douleur comme méthode de contrainte.
Le cheval est une proie, avant d'être notre esclave, était notre nourriture, peut-être comme sous-produit de la chasse certains poulains ont été capturés et c'est là que cette longue histoire a commencé.
De nos jours, dans ce que nous appelons habituellement le premier monde, le cheval n'est plus nécessaire, ni l'usage militaire, ni l'usage civil comme moyen de transport, ni l'usage agraire comme animal de trait, ne semblent plus avoir de sens, mais nous gardons le cheval comme animal de loisirs ou de sport.
Et cela représente pour le cheval un état d'esclavage, généralement récompensé après ses années de service, par une promenade guidée à l'abattoir, légale ou illégale.
Je vais vous expliquer que c'est un cheval brièvement et ce que nous en avons fait.
Comme je l'ai dit, le cheval est une proie animale, cible des prédateurs et, par conséquent, son corps et son esprit sont au service de la fuite comme principale méthode de survie, il a donc aussi besoin d'un troupeau dans lequel l'abondance des individus trompent le prédateur et aident à défendre la progéniture.
Il a également besoin d'espaces ouverts, où ils peuvent voir le prédateur possible et s'enfuir, les chevaux ne cherchent pas de grottes ou de refuge dans des espaces fermés sont claustrophobes par nature.
Leur nourriture principale est l'herbe plus ou moins sèche des écosystèmes steppiques, et en raison de son faible niveau calorique, elle doit paître environ 18 heures par jour. Son organisme, pour profiter au maximum de ce régime, a un estomac très petit et un intestin très long.
Leurs casques, cas excités de la dernière phalange, sont des adaptations parfaites à la vitesse. Ils ont une paume sensible qui leur permet de s'adapter au terrain avec un maximum de sécurité, ce qui agit comme un amortisseur de choc de l'impact dans le mouvement et aussi en raison d'être très vascularisé aide dans l'impact de chaque pas contre le sol à la circulation de retour, aidant le cœur et le libérer d'une bonne partie de l'œuvre.
Son monde est le silence, les grands espaces, la famille et la liberté.
Et que faisons-nous des chevaux que nous admirons tant ?
La première chose que nous faisons est de séparer prématurément les poulains de leur mère, en général vers six mois, quand ils en ont le plus besoin et sans tenir compte du fait que dans le cas des femelles, ils seraient peut-être restés ensemble pour la vie.
Dans certains cas, ces poulains sont déjà enfermés dans des endroits minuscules, où ils peuvent à peine bouger ce qui est nécessaire pour développer leurs muscles.
Le pire arrive généralement quand il commence sa vie "utile", s'il s'agit d'un pur-sang anglais PSI, aux deux années sans avoir terminé le développement déjà sera en compétition dans les courses de vitesse.
S'il s'agit d'un cheval de dressage, de saut, de raid, il commencera à être "apprivoisé" c'est-à-dire à l'enseigner au moyen de systèmes plus ou moins brutaux, que désormais la seule volonté du cheval homme "binomial", sera celle de l'homme.
Le cheval apprendra à se laisser mettre la bouche pleine sur les gencives sensibles, qui seront l'instrument de soumission maximum auquel il devra apprendre à supporter, car à travers elles, exactement comme nous, passe le nerf trijumeau qui, enflammé, parfois par des causes naturelles comme un furoncle ou par les coups répétés de la bouche de la gencive, produit ce que l'on appelle une "douleur suicidaire".
Pour se débarrasser de cette douleur lacérante, le cheval ouvre la bouche, tente de passer la langue sur le morceau ou le retire sur le côté, tout en bavant désespérément, mais l'homme a une réponse à tout, et les fermetures, les filets de bâtons et même l'amputation de la langue peuvent faire disparaître le problème de notre regard.
Alors il doit apprendre à supporter notre poids. Le système musculo-squelettique du cheval n'a pas été créé pour porter un cavalier sur le dessus, il a été créé pour supporter le poids de ses organes internes surtout ceux des intestins très longs et dans le cas des juments le poulain dans le ventre.
Rien à voir avec le fait de porter 80 kg sur une petite partie de son dos, ce qui affecte naturellement les os et les tendons de tout le corps, sur toutes les extrémités.
Si vous pressez le bout de votre index avec votre pouce pendant quelques secondes, vous verrez qu'il devient instantanément blanc et que le retour veineux n'apparaîtra pas avant que vous ayez levé votre doigt.......
Imaginez la pression du poids du cavalier sur le dos du cheval... après 15 minutes, il commence à y avoir une mort cellulaire due à l'hypoxie, le manque d'oxygène, qui produit des démangeaisons en premier et la douleur plus tard, mais si le cheval proteste ou essaie de se débarrasser du cavalier, il sera encore plus puni, et le cheval, pour survivre, il apprend son impuissance, vous pouvez faire ce que vous voulez, il peut avoir une douleur dans le bas du dos, il aura le cou rigide, etc, si ça se plaint, il aura plus de fouet et de spurs ; donc il est mieux de poursuivre la procédure.
Et puis vient sa vie utile ou sportive, s'il doit sauter, il sera contraint par diverses méthodes qui, bien que la logique soit de franchir le côté de l'obstacle, oui ou oui doit franchir et sans toucher les barres, car chaque fois qu'il les touche, il y a une punition supplémentaire.