Communiquer, c'est donc transmettre de l'information, de nature différente, assurant ainsi un flux d'informations entrantes et sortantes. Il s'agit d'un vaste phénomène impliquant différents processus, tant verbaux que non verbaux. Elle est communiquée à des fins diverses : exprimer une opinion, manifester de l'intérêt, atteindre des objectifs, et chaque situation de communication remplit une certaine fonction en fonction du type de contenu à exprimer.
La communication peut montrer des aspects implicites, c'est-à-dire combien vous avez l'intention de communiquer, et des aspects explicites, c'est-à-dire ce que vous communiquez réellement.
Communication, discommunication et fausse communion
Une communication dans laquelle les aspects implicites prédominent sur les aspects explicites est définie comme la discommunication. Dans ce cas, l'intention communicative de l'orateur est différente de l'intention réelle, il y a donc une opacité communicative intentionnelle. La discommunication dans une conversation augmente et facilite les possibilités de communication entre deux orateurs ou plus, parce qu'elle crée des éléments sur lesquels on peut continuer à discuter.
Il existe différents types de discordances, dont les principales sont : ironique, séduisante et fausse.
La communication ironique est une communication oblique dans laquelle le sens réel de ce que vous avez l'intention de communiquer est caché. L'ironie exprimée au cours d'une conversation ne montre pas un sens unique, mais différent selon l'interprétation donnée et pour cette raison elle représente l'emblème de la discommunication.
La communication séduisante n'a jamais lieu à un niveau direct, mais superficiellement pour provoquer et évoquer l'accomplissement d'un but des personnes participant à la conversation.
Les mensonges de communication, une forme bien connue de discommunication, sont un phénomène de communication complexe. Fondamentalement, les propriétés qui le caractérisent sont le manque de véracité du contenu, la conscience de cette fausseté et l'intention de tromper le destinataire. Par conséquent, le mensonge est un acte de communication conscient et vise délibérément à tromper une personne qui n'a pas conscience, à son tour, d'être trompée.
Le manque de communication comprend également des aspects non verbaux, tels que le ton, la vitesse de parole, la posture et les mouvements du corps, qui jouent un rôle crucial dans la communication.
Le mensonge est différent de l'erreur, où l'orateur n'est pas conscient du mensonge de ce qu'il prétend, et de la fiction, dont le but est à découvrir.
Le mensonge est caractérisé par le but représenté, qui pourrait être de :
1. Omission, si l'orateur cache des informations importantes pour l'auditeur ;
2. Se cacher, si le locuteur ajoute des informations pour masquer le manque d'informations cachées ;
3. Falsification, si l'orateur donne des informations fausses ;
4. En se masquant, l'orateur introduit de fausses informations pour dissimuler la vraie information.
Mensonges dans la communication et la théorie de la charge cognitive
Selon la théorie de la charge cognitive, la communication mensongère est compliquée à soutenir, car générer un message à partir de rien, ce qui est crédible compte tenu du moment et des détails de ce qui a été dit, crée une charge cognitive considérable. De plus, le mensonge peut être planifié à l'avance, ou spontané parce qu'il est généré instantanément. De plus, il peut être riche en contenu émotionnel et plein de détails ou faible en contenu et donc pas très émotionnel et pas très détaillé.
Selon la théorie de l'information sur la manipulation, les mensonges représentent un type particulier de communication, c'est-à-dire une communication au sein de laquelle toutes ou certaines des maximes conversationnelles telles que celles de quantité, vérité, clarté et pertinence sont intentionnellement et consciemment violées. Au contraire, la théorie de la tromperie interpersonnelle et de la fausse discommunication définit le mensonge comme une forme de communication à part entière et distincte de la communication mensongère et souligne son aspect stratégique, la considérant comme une communication qui se développe par des mouvements et des contre-mesures des deux orateurs pour tromper et non pour être trompé.
En particulier, une communication stratégique est obtenue lorsque l'orateur se montre de manière crédible, par la mise en œuvre de messages ambigus et non pertinents, pleins de pauses, avec peu d'interaction visuelle et parvient à éliminer toute suspicion en se montrant souriant et disponible. On parle de communication mensongère non stratégique lorsque le menteur n'est pas capable de contrôler son propre discours, présentant différents inconforts émotionnels et incompétence communicative.
La communication est au cœur de la communication : les caractéristiques
Anolli a identifié des caractéristiques liées au faux style :
- Ambiguïté : utilisation de modificateurs dubitatifs dans la parole, comme presque, peut-être, et utilisation de prédicateurs épistémiques comme je pense, je crois ;
- Prolissité, longueur dans l'expression de ses pensées pleines de détails inutiles ;
- L'affirmation de soi et l'évitement elliptique, qui consistent à s'approcher ou à fuir des situations qui pourraient mener à la révélation de la vérité ;
- Impersonnalisation, usage fréquent des pronoms à la troisième personne et styles non verbaux avec augmentation ou diminution de l'activité motrice mais sans répertoire fixe et récurrent.
Dans le domaine clinique, il existe plusieurs troubles, qui présentent de faux comportements, afin d'obtenir des bénéfices tels que l'antisocialité, le trouble narcissique, l'histrionisme et la toxicomanie.
En général, le mensonge peut être déterminé par plusieurs causes, comme échapper à la punition, obtenir une récompense difficile, protéger une autre personne, gagner l'admiration des autres et obtenir le consentement.