Ils se blottissent d'abord très gentiment, puis ils crient, les battent et donnent des coups de pied : les enfants peuvent souvent être épuisants. Même si chaque enfant est en colère de temps en temps, cela devient "particulièrement grave" pendant une phase particulière de la vie : la phase dite de défi commence généralement vers l'âge de deux ans et demi et rend souvent difficile pour les enfants et les parents de faire face.
Ici, même des frustrations mineures de l'enfant peuvent se transformer en tragédies shakespeariennes. Il peut suffire, par exemple, si la boisson préférée de l'enfant sort en chemin ou s'il n'est pas autorisé à mettre son chapeau préféré par temps chaud en été.
Même si certains parents se demandent comment ils ont déjà gâté leur enfant malgré tous leurs efforts : La phase de défi est tout à fait normale et constitue un premier pas important vers la croissance.
Dans cette phase, l'enfant apprend idéalement à maîtriser ses propres émotions. Après tout, le monde est un très mauvais endroit s'il ne tourne pas comme l'enfant le voudrait.
Chaque petite personne doit s'habituer au fait que la vie n'est pas toujours un concert de souhaits. Il est important de ne pas considérer cette période comme une lutte entre parents et enfants, mais comme une étape naturelle du développement. Le défi ne s'applique pas à maman et papa, mais est une réaction à de nombreuses nouvelles impressions et expériences négatives.
Parents : Rester coriace, mais aussi juste
Même si l'enfant sera toujours en position de force dans la phase de défi, il est important pour les parents de savoir comment se comporter idéalement dans cette phase du développement. Il est important que les émotions naturelles de l'enfant ne soient pas simplement réprimées. Ainsi, l'enfant doit non seulement apprendre qu'il n'est pas permis de frapper maman et papa, mais aussi de se sentir pris au sérieux dans sa colère.
Il faut aussi garder à l'esprit que l'enfant n'a naturellement pas encore l'expérience de vie d'un adulte et ne peut donc pas encore comprendre toutes les règles des parents. Dans certains cas, il peut être utile de démontrer de façon réaliste ce qui se passe si vous ne croyez pas ce que les parents savent et disent depuis longtemps. Un exemple : Si, par exemple, l'enfant refuse avec véhémence de mettre la bonne veste en hiver, vous pouvez la laisser partir et prendre la veste avec vous seulement sur votre bras - sagement dans votre esprit que l'enfant aura si froid après quelques mètres au plus tard que la veste autrefois si mal vue sera soudainement acceptée avec reconnaissance. Bien entendu, il est important d'identifier correctement les situations de la vie quotidienne qui conviennent à de telles leçons : Le fait qu'il ne faut pas manger de chocolat au lit après s'être brossé les dents le soir ne doit évidemment pas être compris par l'enfant seulement après la visite chez le dentiste. Dans la plupart des cas, l'enfant ne peut pas bien apprendre de tels événements qui sont éloignés dans le temps.
Contre-mesures contre les cris, les coups et les coups de pied
Si l'enfant bat ou donne des coups de pied aux parents, il faut dire clairement qu'on prend la colère au sérieux, mais que ce comportement ne mène pas au succès. Il faut trouver d'autres moyens pour que l'enfant exprime sa colère, comme battre un "sac de sable" ou un oreiller.
Cependant, il ne faut pas céder à la colère une fois que les parents ont pris une décision et il ne faut pas s'attendre à une "leçon de vie" (comme dans l'exemple ci-dessus avec la veste).
Une fois que l'accès de colère a été surmonté avec succès, on peut alors expliquer dans une conversation normale pourquoi l'enfant n'est pas autorisé à faire ce qu'il veut. Normalement, ce n'est pas dû aux mauvaises intentions des parents, mais à une raison très raisonnable. Les parents devraient essayer - en fonction de l'évolution du développement du langage - d'expliquer calmement et injustement aux enfants pourquoi quelque chose n'était pas permis. Idéalement, la vieille phrase "Parce que je le dis" devrait aussi être omise. Cela donnera à l'enfant l'impression de l'arbitraire parental pur.
Parce qu'il ne faut pas l'oublier : même la petite reine du drame ou le petit Rumpelstilzchen ne rend pas la pièce amusante. Les émotions négatives, avec lesquelles on ne peut pas encore traiter les "adultes", doivent ici être compensées. Dans cette phase difficile, les parents doivent toujours garder à l'esprit que cette phase est tout à fait normale dans le développement de l'enfant. Il est donc important de montrer qu'on aime et respecte l'enfant même avec ses émotions négatives. Comme nous l'avons déjà souligné, les parents devraient préciser clairement que la colère et l'agressivité ne mènent pas au succès.
Conseils pour les parents : Éviter les crises inutiles
Dans de nombreux cas, les parents eux-mêmes peuvent rendre la phase de défi aussi agréable que possible en essayant d'éviter toute frustration inutile. Par exemple, il n'est pas nécessaire de commencer la promenade sans votre peluche préférée ou de laisser à la maison la sucette qui n'est pas encore complètement sevrée.
Sinon, la seule chose qui aide souvent est de se rappeler que rien n'a été fait de mal pendant l'éducation.
Les parents devraient plutôt considérer la phase de défi comme une occasion d'aider l'enfant dans une partie très importante de son développement émotionnel.