La séparation s'effectue sur des plaques spéciales pour la chromatographie en couche mince. Phase fixe en CCM : gel de silice, oxyde d'aluminium, résines échangeuses d'ions avec amidon et additifs de gypse.
Le mélange d'échantillons est appliqué sur la ligne de départ à l'aide d'une micro-seringue ou d'une micropipette, et la plaque ou le papier contenant l'échantillon est placé dans une chambre fermée contenant un solvant, qui se déplace le long d'une couche de sorbant (ou de papier) sous l'influence des forces capillaires. les composants du mélange sont déplacés dans un récipient avec le solvant à différentes vitesses. lorsque la séparation est terminée, la plaque ou le papier sort de la chambre, le solvant est vaporisé, traité avec un jet d'air chaud.Les substances définies apparaissent sur le chromatogramme sous forme de taches à l'aide d'un réactif spécial (p. ex. ninhydrine pour l'analyse des acides aminés) ou par fluorescence ; la teneur du composant analytique est proportionnelle à la surface des taches ; la quantité des taches est mesurée soit directement sur la plaque avec un planimètre soit en enlevant la tache colorée du chromatogramme d'extraction par solvant et la détermination de sa teneur par la méthode photométrique ou densitométrique.
La chromatographie ionique combine le principe de la chromatographie par échange d'ions, y compris l'utilisation séquentielle de deux colonnes, avec la détection conductométrique, qui est basée sur la séparation par échange d'ions de l'éluant sur la première colonne (de séparation), suivie de la suppression du signal de fond de l'éluant sur la seconde colonne (de suppression).Les colonnes de change remplissent des phases fixes contenant des groupes ionogènes dans leur structure, capables de réaction d'échange et ayant un haut pouvoir pénétrant.Lors de l'analyse des cations, la colonne de séparation est remplie de cationites sulfatées de faible capacité et la colonne d'écrasement d'anionite de grande capacité, de solutions HCLl HNO3, de chlorhydrate de pyridine, etc. Comme phase mobile de croissance du carbonate et du bicarbonate de sodium sont utilisés comme éluants.
Ces dernières années, la chromatographie ionique s'est développée sans supprimer le signal de fond de l'élément et avec différentes méthodes de détection : photométrique, absorption atomique, ionométrique (électrodes sélectives d'ions).
Avantages de la méthode : faible limite de détermination - 1 10
mg/ml, sélectivité, possibilité de détermination simultanée des ions inorganiques et organiques, large gamme de concentrations détectables.
Le chromatographe domestique "Tsvet-300b", le détecteur conductométrique et le microprocesseur sont utilisés. La limite de détection du chlorure de sodium est de 3,10 mg/ml.
La spectrométrie de masse (CHMS) est essentiellement la chromatographie en phase gazeuse avec un spectromètre de masse comme détecteur (par ex. MI-1201). Cette méthode permet de déchiffrer la composition de mélanges complexes contenant des centaines de composants non identifiés et de les déterminer par un échantillon.
Polarographie (et voltampérométrie). La polarographie est l'une des méthodes d'analyse électrochimique. Le polarogramme est la dépendance du courant par rapport à la tension appliquée par les électrodes. Cette méthode n'implique pas la séparation physique du mélange en composants séparés. L'électrode goutte à goutte de mercure (MDC) est le plus souvent utilisée comme cathode, dont la surface est continuellement mise à jour, ce qui permet d'obtenir des polarogrammes et de réaliser des analyses avec une haute reproductibilité des résultats.
La détermination directe n'est possible que s'il existe des substances pouvant être récupérées sur les RCE : ions métalliques, composés organiques contenant des halogènes, groupes nitro, nitro, nitro, nitrosogroupes, composés carbonylés, peroxydes, époxydes, disulfures, etc. Ceci limite les possibilités de la méthode, mais la détermination des composés actifs polaires-grophes permet d'obtenir une sensibilité élevée sans séparation préalable des mélanges complexes en composants individuels.
Cette dernière a des noms différents (sous-sections) : selon la forme de l'amplitude AC - onde carrée, trapézoïdale, etc. ; selon la polarité de l'électrode, qui est utilisée comme indicateur - cathode (réduction) ou anode (oxydation). Contrairement à la polarographie cathodique, seule une électrode solide (par exemple du graphite) est utilisée.