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Psychologie des relations

Parce que nous devrions abandonner la quête du bonheur.

https://www.pinterest.ru/pin/678706606327463050/
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Ne vous méprenez pas. En tout temps, c'est le désir de mon cœur de rappeler aux gens d'éveiller leur plein potentiel, de réaliser leurs rêves et de créer ainsi une vie qui leur permet de briller de chaque pore dans la magie de leur unicité. Oui, je suis pour la liberté radicale de suivre les désirs qui affluent au plus profond de notre âme, quelles que soient les limites de notre esprit. Je suis pour l'amour-propre radical, un amour-propre global qui n'exige rien, qui n'a rien à prouver, qui est simple et qui nous permet de trouver la paix dans le simple être. Je suis pour le bonheur. Pour tant de bonheur. Pour une vie qui stimule la production d'endorphines parce que nous nous concentrons sur l'amour, sur la liberté, oui, bien. Je suis un idéaliste spirituel, pourrait-on dire, et cette attitude m'a beaucoup aidé dans mon développement, me permettant de goûter à des états de béatitude intérieure profonde dans des lieux qu'aucun orgasme, aucun empoisonnement, aucune intoxication, aucune poussée hormonale de bonheur généré par des influences extérieures n'auraient pu me rendre possible.

Pourtant, j'ai maintes fois atteint mes limites où j'ai commencé à comprendre la vie comme une simple série de moments de bonheur sans fin. Une incrédulité dont je suis tombée amoureuse, parce qu'entre-temps je suis devenue très attachée à moi-même. Parce qu'entre-temps je fais aussi professionnellement ce qui me remplit du fond du cœur. Parce qu'en attendant, je n'ai que des gens dans mon environnement qui me font du bien. Parce qu'entre-temps j'ai créé dans ma vie une liberté fondamentale qui me permet d'être simplement moi et donc de vivre ce qu'on appelle probablement la réalisation de soi. Et encore : juste quand je n'en ai pas eu assez du bonheur, quand un enfant provocateur et avide a commencé à crier "plus, plus, plus, plus, plus, plus, plus, plus", la vie m'a fait réaliser qu'elle ne peut jamais être que bonheur et légèreté, jamais seulement flotter sur les nuages. Que la vie se frotte, nous secoue, nous poursuit de temps en temps à travers le cycle de rotation et nous renouvelle, mais nous avons senti passé à travers l'enfer, nous crache à nouveau. Là où il y a beaucoup de lumière, il y a aussi une ombre qui nous atteint toujours quand nous essayons de l'ignorer complètement. Que chaque vol en haute altitude va toujours de pair avec un atterrissage qui a l'air rude.

Si les ombres de la vie nous parviennent quand même, nous nous sentons immédiatement trahis par notre bonheur, oui, en tant que victimes qui sont tourmentées par le destin et qui n'obtiennent jamais ce qu'elles méritent. Notre recherche incessante du bonheur avec toutes ses fixations malsaines nous enferme dans le donjon de nos grandes attentes et nous fait souffrir. Ça semble contre-productif, n'est-ce pas ? C'est ça, c'est ça ! Dans cette recherche compulsive du bonheur, nous ne faisons que récolter le malheur.

Ce n'est donc pas le bonheur qui nous permet de faire la paix avec la vie, qui crée la base de la réalisation et du sens. C'est la satisfaction qui vient quand nous acceptons la vie telle qu'elle est. Comme un mélange varié de hauts et de bas, de bonheur et de malheur, de liberté et de limitation, de lourdeur et de légèreté. C'est l'équilibre entre rêves sans limites et compromis. L'équilibre entre des objectifs ambitieux et un humble dévouement. L'équilibre entre hédonisme et modération. C'est ce que c'est. Ce que nos grands-mères et grands-parents ont déjà vécu, mais n'ont pas remis en question depuis longtemps, parce que ce grand espace de réalisation radicale de soi, comme nous pouvons en jouir aujourd'hui, n'existait pas.

Quel gran don que cet espace, où nous pouvons aller si profondément dans un voyage d'exploration à nous-mêmes, au point de nous demander ce qui nous rend vraiment heureux du plus profond de notre cœur. Pourtant, oui, nous ne devrions pas prendre le bonheur trop au sérieux. Ne nous prenez pas trop au sérieux. Au lieu de cela, dérivons-nous dans ce flux de vie, qui en fin de compte ne signifie que du bien pour nous. Parce que ce ne sont pas des moments de bonheur qui nous font grandir et apprendre, mais des moments de malheur, derrière lesquels brille toujours une grande lumière quand nous sommes prêts à la voir.