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Vkusnaya Zhizn

Pourquoi les adolescents pratiquent-ils des sports extrêmes?

Une étude récente du ministère de l'Éducation révèle qu'environ un tiers des jeunes et des très jeunes pratiquent régulièrement un sport à l'école ou dans un club sportif et ce chiffre ne peut être que positif.

https://images.unsplash.com/photo-1477466535227-9f581b3eec21?ixlib=rb-1.2.1&ixid=eyJhcHBfaWQiOjEyMDd9&auto=format&fit=crop&w=889&q=80
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Ce qui est intéressant, c'est qu'un quart de ces enfants le pratiquent de façon très intense, on pourrait dire extrême.

Par sports "extrêmes", nous entendons généralement les sports dangereux, comme le parachute, le saut à l'élastique, mais nous appelons "extrêmes" aussi un sport ordinaire, s'il est pratiqué avec une fréquence et une intensité excessive.

Pourquoi les adolescents ont-ils tendance à pratiquer des sports extrêmes, dans les deux sens définis ci-dessus ? Y a-t-il des raisons psychologiques à ce comportement ?

Les spécialistes expliquent que, principalement, le désir des adolescents d'être plus autonomes, plus indépendants et le désir d'échapper à l'autorité parentale pour construire leur propre identité, seraient les expériences sous-jacentes de la pratique des sports extrêmes.

De plus, le passage de l'enfance à l'adolescence effraie les jeunes, car ils se rendent compte qu'ils ne peuvent pas le contrôler. D'autre part, l'adolescent se croit généralement omnipotent (" quelque chose de mal ne peut m'arriver ") et a tendance à ne pas bien réaliser les limites qu'il a. Pratiquer le sport à un niveau extrême ou pratiquer une activité dangereuse nous permet donc de croire que notre propre peur est maîtrisable et que les risques peuvent être calculés et affrontés, c'est-à-dire qu'elle renforce le sentiment de toute-puissance, apaisant les peurs associées à la phase de croissance.

Enfin, il faut considérer que les adolescents sont pleins d'énergie et qu'ils ressentent un besoin constant de libérer cette vitalité dans des pratiques qui peuvent contribuer à leur libération et, mieux encore, leur donner satisfaction. On ne peut pas penser qu'une énergie de cette ampleur ne peut être dépensée qu'en activités scolaires, sinon on aura des jeunes surmenés et plus enclins aux comportements dysfonctionnels (querelles, crise de larmes, rébellion, refus d'étudier, etc...) tant dans la famille que chez les pairs.

Bien qu'elle puisse contribuer au développement de l'identité et au processus d'évolution, la pratique de sports extrêmes ou la pratique de sports extrêmes peut aussi avoir de graves conséquences sur la santé : par exemple, des problèmes de croissance majeurs ou des problèmes physiques et musculaires, qui seront ensuite traités et traités au niveau médical.

Ce qui est "extrême" doit presque toujours être compris comme risqué. A l'adolescence, l'envie de dépasser les limites est essentielle et peut aussi devenir fonctionnelle à la croissance, si elle est suivie de près par l'adulte de référence. Rappelons que, si l'éducation pour surmonter les peurs et se dépasser est fondamentale pour le développement et la croissance de l'estime de soi, il est tout aussi important d'éduquer à la frustration, d'habituer les jeunes à prendre en compte les risques et de considérer que ne pas être omnipotent ne signifie pas avoir échoué.