Le seuil de perception est étroitement lié au niveau d'activité cérébrale. Chez un individu éveillé et attentif, il peut être abaissé pour faciliter la réception et le déchiffrage des signaux. Mais elle peut être élevée pendant le sommeil dans d'autres états de conscience, lorsque le flux d'informations est filtré et la perception affaiblie.
Le cerveau, même chez une personne pleinement éveillée, est capable de changer le seuil à tout moment : tout dépend si l'information est importante ou non. C'est ce qui arrive quand les messages viennent de l'extérieur et que leur charge émotionnelle est difficile à tolérer. Pour trouver le mot court habituel, une moyenne d'un dixième de seconde suffit, mais pour le mot-tabou doit doubler, et parfois tripler le temps.
Certains auteurs estiment que certains mots sont moins utiles et donc plus difficiles à comprendre. Mais il y a une réaction émotionnelle lorsque les sujets ont du mal à lire le mot tabou. Cela prouve qu'un mot tabou, même reconnaissable, est toujours difficile à prononcer à haute voix en présence de personnes de l'extérieur, surtout si la personne n'est pas sûre de la bonne lecture. Mais certains sujets ont ces mots et ces mots sont reconnus beaucoup plus tôt que d'autres.
L'explication de ces phénomènes est basée sur l'idée déjà formulée par Freud qu'au niveau de la conscience, il existe une forme de censure, qui empêche certaines manières socialement inacceptables ou le désir de franchir le seuil de la perception.
La protection perceptuelle consiste à élever le seuil de perception des signaux externes, dont la charge émotionnelle est difficile à supporter.
La connaissance du fonctionnement du cerveau permet de formuler un certain nombre d'hypothèses. L'un d'eux concerne le premier niveau de la mémoire - la mémoire sensorielle. Mécanisme par lequel les signaux sont maintenus au niveau des récepteurs pendant une très courte période, jusqu'à ce qu'il soit décidé de les transférer ou non d'ici dans la mémoire à court terme. Cette décision dépend du niveau cognitif le plus élevé, où la censure, mentionnée par Freud, peut s'exercer.
Tous les signaux qui ne sont pas admis dans la conscience par la censure sont évidemment traités par un système plus primitif au niveau prédéterminé. Ils peuvent être la source d'images spontanées et d'associations libres, et ainsi jouer un rôle dans l'activation du corps. Cela peut se manifester, par exemple, dans les rêves, dans les éclairs de l'intuition ou dans l'isolement sensoriel.
Perception extra-sensorielle.
La perception de sous-seuil de l'information traitée dans la zone de sous-seuil est possible. Il semble détecter et peut provoquer des réactions au niveau du corps sans évaluation consciente des signaux correspondants.
- La perception extra-sensorielle est la perception de signaux qui n'affectent pas directement les sens.
Il y a des similitudes dans la perception du sous-seuil et de l'extrasensoriel. Dans les deux cas, c'est la perception de signaux trop faibles pour atteindre le niveau de conscience, mais encore capables de laisser une trace qui pourrait être perçue par certaines personnes à certains moments et dans un certain état de relaxation et de réceptivité.
La perception extra-sensorielle, qui n'est pas encore très fiable, doit encore être considérée comme quelque chose en rapport avec le cerveau.
La perception sensorielle psychique comprend trois types de phénomènes : la capacité de "deviner" des faits inaccessibles aux sens, ou clairvoyance ; la capacité de saisir certaines informations sur une personne éloignée, ou télépathie ; la capacité de deviner ce qui va se passer dans le futur, ou prévoyance.
Selon de nombreux scientifiques, il ne s'agit pas d'une question de capacités uniques, mais plutôt du développement particulier des opportunités que chacun d'entre nous a à offrir. Nous ne savons tout simplement pas comment et ne voulons pas les utiliser ; surtout, la peur nous empêche de montrer et de développer de telles opportunités en nous-mêmes.
Reste à découvrir la forme d'énergie qui peut transmettre les signaux "psychiques", ainsi que les structures physiques qui peuvent les recevoir. La zone limite de la psychologie qui étudie ces phénomènes est appelée parapsychologie ou psychologie.
La recherche dans ce domaine existe depuis les années 1930, mais elle n'a fait l'objet de discussions dans les milieux scientifiques que depuis deux décennies. Actuellement, peu de scientifiques refusent de considérer ces phénomènes comme un sujet légitime de la recherche scientifique.